La Roulotte de Casimir
Russie Kazaksthan
L’Arménie,
pays montagneux aux routes gondolées
occasionnant autant de beaux pasages que d’avaries mécaniques. Des gens simples et réservés, courtois.
Il y fait bon vivre,
chacun y va de son petit jardin et de son petit troupeau, les fruits les légumes et les produits fermiers sont d’excellente qualité.
Le froid est encore vif,
les lacs gelés en avril, les cîmes enneigées.
Quinze jours d’attente des visas pour la Russie à Yerevan.
En route via la Géorgie.
Nous passerons 24 heures au poste frontièere pour la détention d’un tube de paracétamol codéiné, ladite codéine interdite en ces lieux ce qui aura représenté un infrction aux lois sur les narcotiques pour la modique dose de 3 mg.... C’est du grand n’importe quoi qui nous aura tous surpris devant le dépouillement de camion au cas où nous aurions été de grands narco-trafiquant. Sic.
La Russie s’avère être un pays magnifique, dotée d’une belle terre noire propice à la culture.
Le pays sous haute surveillance ne laisse pas de doute.
C’est une forteresse imprenable. Les contrôles sont permanents, notament aux entrées et sorties de villes.
Tchétchénie, Grozny
puis la Kalmouki
jusqu’à Astrakhan et le delta de la Volga
huit jours en Russie
pour rentrer au Kazaksthan
vers l’Hymalaya 3000 kms au Sud en passant par Aral,
Baikonour avec les aventures contigues aux routes composées de nid d’autruche
et de contrôle policier prompt à soutirer quelques euros pour rien.
Dommage pour l’idéal des steppes,
les autorités sont peu cavalières.
La belle terre est la, longue, étalant sa peau nue sur un monde rectiligne.
Une vaste prairie de milliers de kms que le printemps verdit.
Jusqu’à l’Hymalaya en toile de fond
