La Roulotte de Casimir

A l’approche de Pelvoux

Passage du barrage de Serre Ponçon

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Les étapes se réduisent à mesure que se rapproche le premier terme du périple. Champagne et retrouvailles. Les amis, tout autant assoiffés d’horizons cérébraux élargis, sont versés dans les interrogations. Le mythe du voyage est revu par leurs soins, les demandes d’indications au sujet de la bohème sont posées. On tente ensemble d’humaniser l’inconnu, de personnifier le vaste idéal.

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Nous sommes un peu comme des étranges figurants d’une étrange hyperbole que nous aurons cent fois brisés et finalement marqués à souhait d’éclats de rires triomphateurs où les larmes d’une intime détresse ont fini par sécher, laissant place à une quiétude sans artifice. Dans la surexposition du réel virtuel et la métamorphose des lieux traversés, la transapparence des volumes s’est dimensionnée. Les angles morts de la vie se sont envolés pour l’octroi d’un état de non pensée intégrale, c’est à dire, fleurant le plus possible du cercle vers le centre, au temps présent.

La route des espagnols

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Dans cette forme inhibitrice des décors, nous partageons ensemble un empyrée d’étoiles. Nous retrouvons le centre des microcosmes intérieurs avec notre apport d’étoiles poètes, d’étoiles filantes. Le réel et l’imaginaire se sont fondus l’un à l’autre en une traditionnelle galaxie d’images.

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Merci les Amis d’être là où vous êtes, comme vous êtes, dans le ciel de notre existence moyennant la composition commune d’une gamme de rapports secrets liés aux mystérieuses visiteuses galactiques. Les étincelles de bonheur jaillissent ; surprise. Deux mots secouent le silence des montagnes. C’est joli... Et dans ces fêtes de retrouvailles, les éventails de rides s’ouvrent sur les visages. Tout, comme les cœurs, s’orne de signes témoins de nos vérités dans la vie.

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La seule réalité pour soi, c’est bien entendu l’autre, et pour l’autre, c’est bien soi. Là sont certainement les moyens termes de la démarche des démiurges, unificateurs des éléments opposés, afin de se brider au savoir élémentaire des contraintes, créant des rencontres antinomiques, une troisième entité, la conciliation, un tiers-instruit comme gardien, le don, duquel l’esprit et l’amour offrent corps à la substance.

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Les chevaux quant à eux ont leurs ailes de Pégase repliées et marchent à petits pas sur leurs talons usés. A ce propos, un stage de maréchalerie s’impose afin d’apprendre à ferrer. Les hipposandales s’avèrent être blessantes pour les longues distances et, au-delà de quinze kilomètres par jour, le rapport usure et repousse n’est plus équivalent. Ils sont à trois étapes de l’arrivée. Petites étapes avant de paître dans le biotope des alpages et remettre un peu de gras sur leur corps d’athlète.

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