Le camp d’hiver est monté. Tout est prêt pour parer à tous les vents et tous les frimas. La roulotte, calée de niveau, a été isolée par le dessous de laine et de liège. Les buches de bois sont empilées. Il fait bon partout. La saison est clémente comme un début de printemps, mais on ne relâche pas notre esprit, l’hiver n’est pas fini. Sur la crête du mont Pardiac, surplombant Marciac, nous sommes posés face à la ligne pyrénéenne dans le lieu de hautes fréquences dont il était la question (...)