La Roulotte de Casimir

Un bel évènement

Nous n’allons tout de même pas rester sur la note négative de la brève titrée "Entre chiens et loups". Selon la théorie des cordes, le principe d’incertitude, lié au principe de la contradiction, à celui de la concomitance nous sort de l’entropie sociale expliquée dans la brève en question. Il s’agit, après tout, d’avoir un comportement relativiste. Dans la mécanique de la base de nos évènements, on se recentre auprès de nos particules élémentaires. Tout renaît toujours à chaque instant somme toute pour une gravité toujours nouvelle. Après un bref cycle de cordes fermées, voilà qu’un cycle de cordes ouvertes revient. C’est le don de la vie que de se renouveler et renaître à chaque instant. Le don. N’est ce pas là le premier acte social que nous enregistrons dès le plus jeune âge ? "Tiens !" "Donne !" Tout se joue au niveau de l’échange. Là se trouve l’essence même de la vie, là est la reconnaissance des uns et des autres. La nature aussi nous dicte ce principe. Tout est échange et don. Et pas seulement au niveau des particules élémentaires. Le pommier compterait-il ses pommes pour les attribuer à untel ou untel ? Si peu que l’on sache s’aimer, on aimera pour la vie. Merci donc à toi, Jacques, pour le don de Fiona, la nouvelle jument qui vient compléter notre bande des trois. Elle devrait trouver sa place en cheval de volée pour la roulotte. Merci grandement Jacques, toi le précurseur des ouvrages en matière équestre, pour la transmission de ton savoir en qualité de formateur professionnel, ta gentillesse, ta patience et la bonté auprès des chevaux qui, indéniablement, t’aime. Fiona a pris ses appartements auprès de ses nouveaux compagnons. On s’est regardé

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On s’est coursés

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On s’est regardés à nouveau

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Et finalement, on mange ensemble.

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Les animaux sont à bien des égards, supérieurs aux humains. Prenons par exemple les chevaux d’un Indien, d’un Lord Anglais, d’un Touareg, d’un banquier, d’un général de cavalerie, d’un voltigeur, d’un éleveur américain et d’un fermier français. Mettons tous ces destriers ensemble dans un même parc. Trois jours après, tout ce monde paît tranquillement. Prenons à présent les cavaliers en les mettant dans une même enceinte pour trois jours. Pourront-ils nous garantir la paix ? Prenez un écureuil par exemple. Provisionne-t-il plus qu’il ne lui en faut ? Certainement pas. Même un lion, sous prétexte du port de l’étendard d’une des plus belles crinière, s’arrogera-t-il le territoire d’un autre ? Les exemples ne manquent pas sur le sujet.

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