La route vers Triaize est longue, 13km800 de goudron avec des lignes droites qui paraissent interminables. Casimir et Fenouil n’ont pas marché depuis trois jours, la reprise est dure, heureusement la deuxième partie du voyage vers le Russet est magnifique, les prairies sont superbes.
On croise une grande aigrette, des hérons pourprés et cendrés, une pie grièche grise. Alain nous confirme que l’on trouve dans ces prairies du Marais Poitevin la plus grande diversité d’oiseaux tant pour les échassiers, les rapaces ou le limicoles. A notre arrivée une rosalie des Alpes se pose sur une pierre juste à coté de la roulotte.
Nadine nous accueille et nous nous installons sur l’emplacement roulotte... Jordy et Isa avaient aussi fait escale au Russet (voir l’ancien article).
Fenouil accepte Marielle sur son dos, il lui doit bien ça, depuis 200 km elle le promène sur les route du marais...
Les soirées sont agrémentées d’un bon feu et Fanch passe jouer un peu de musique devant un plat d’écrevisses péchées par les garçons et des pizzas préparées par Nadine .
Colette, Claude, pépé et mémés viennent nous rendre visite. Colette apprend aux garçons à cuire les oeufs à la broche. C’est très bon quand l’oeuf n’éclate pas !.
Les fossés du marais sont envahis par les écrevisses de Floride. Cette écrevisse est très vorace et détruit la faune des fossés. Même si elle fait maintenant le festin des hérons, cigognes ou de la loutre, ce n’est malheureusement pas suffisant pour en réduire le nombre.
Pour les pécher il suffit de mettre une balance dans le fossés avec quelques croquettes à chien. La cuisson doit être très salée comme les langoustines avec une branche de fenouil (pas une patte d’âne !).