La Roulotte de Casimir
Aisne
L’étape du Gué de Velluire à Aisne est un peu particulière. Marielle a eu la bonne idée de se planter une lame de couteau dans la cuisse la vieille du départ.
Merci Annabelle pour ton soutien au urgence
Il a donc fallu changer de meneur pour Fenouil et ce sont Titouan et Lowenn qui s’y collent.
Vu le rythme de Casimir se fut pas une mince affaire.
Après une rapide visite chez Eric à Vouillé les Marais, nous passons le long de la héronnière du Pain Beni, avant de traverser la N137. L’arrivée à Aisne commence par la rencontre d’un pépé et d’une mémé enchantés de notre mode de déplacement. Le grand père nous dit qu’il vient juste de vendre sa vieille mule et qu’il conduisait des attelages à quatre mullasiers en ligne pour déménager la population de Marans pendant la guerre. Ca me laisse un peu dépité, moi qui me trouvais super fort avec mon Casimir et ma roulotte dans les passages très étroits. J’imagine la N137 où les chevaux remplacent les centaines de camions.
Il parait que le gasoil ne cesse d’augmenter, si seulement cela permettrait de revoir les chevaux circuler sur nos routes.
Le nom de la rue où l’on fera escale est le chemin du retour, ça ne pouvait pas tomber mieux, nous y sommes sur le chemin du retour.
Nous sommes très bien installés dans le jardin de Roselyne et Jean-Pierre, un petit paradis cette maison avec tout leur cheptel (le jardin potager, les murs de pierres sèches, les poules, les moutons...c’est très joli) .
Jean Pierre nous fait une petite visite de l’ile de Chaillé
Casimir sera pris d’une furieuse envie de liberté pendant tout le week-end. Par trois fois il passera la clôture pour visiter le champ de blé du voisin et jusqu’à minuit il nous faudra modifier le parc.
Cette petite maison nous donne envie de prendre plein d’animaux chez nous.
C’est bien de trouver des motivations pour le retour...
Cette petite escale est ponctuée par la visite de Fanche avec quelques accords d’accordéon, de Marie et Alain pour le poisson et des grands parents pour les gâteaux de la fête des mères.