La Roulotte de Casimir

Un clin d’oeil en coin

(JPG) Le rythme des jours ont pris place avec le cours des activités bien réglées dans le pays. Tôt le matin, celles de l’écurie, le cri de l’écuelle, le p’tit déjeuner, ensuite l’école, baigner les cerveaux bien sages, bercer l’âge des veaux bien niais, une ou deux lessives sales avec une machine à remonter le temps mais pas de repassage.(JPG) Et c’est plus tard, dans ce petit bout d’île bien au vert, avec des collines alentours, des vignes, des fruitiers, du riz et encore des moustiques le soir, que nous courrons à la ferme voisine pour le lait frais, la viande à bon marché. Les cours de danse et de voltige l’après-midi, (JPG) de la musique, des rires et des chants et hop, c’est déjà l’automne. Il y fait cependant bon comme un été, les douches froides en témoignent tout comme les repas dans les prés.(JPG) Ainsi repus, pas le temps de compter les lendemains, tenants pour liants les instants présents. On aurait bien remis en cause nos pieds sans retour par quelques égarements titillés d’envie d’avoir mieux. L’arrêt fléchit sa question dans la pause. La bohème, vie tout simplement, trouve son origine dans la poussière et le vent. Ne serions-nous pas tous issu d’un même fleuve maternel, qu’un limon a d’original.

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C’est bien ainsi fait, quand on y cogite. Tant gai l’intérêt est d’être bien la où nous sommes et non la somme de nos intérêts notre bien. A art égal on se régale, le ventre rouge, le lard en foire, de la cuisine italienne. Pastas en entrée, plat de viande de résistants ensuite et dolce avant les cafés qu’on baigne de biscuits bien dans les notes de la crème et des glaces. Pourtant, pas de grammo promis, pas de mie au programme malgré les protubérances pondérales de ceux qui nous entourent. Nous verrons à la fin de l’hiver si le régime oléagineux et féculé aura, dans les hanches et les goitres, porté ses fruits.

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Les chevaux quant à eux, bien au repos, arrondissent leurs dessins musculaires sortis tant et si peu du bref entraînement tiré trois semaines. On dirait de bons animaux d’élevage prêts d’être céder aux quintaux au premier boucher. A nouveau pieds nus, à l’aise sur la terre glaise, leur garage est assuré pour l’hiver. La blessée d‘épaule à pris la direction du rétablissement et, doucement, avec argile verte douche et massage, renoue à une enjambée normale.

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