La Roulotte de Casimir

Minerve ça minerve pas

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Une semaine de soleil, pas une ombre au tableau du Minervois, même sous le nuage de particule. Les beaux jours de l’arc méditerranéen enivre la campagne de mille fleurs. Mâche, poireaux sauvages, ail, asperges, fenouil, la nature offre ses paniers bien garnis de nourriture.

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Le temps coule paisiblement dans le pays cathare. Ne craignant pas la catharsis, on chante, « cantare ». A l’envers des églises de Roma, se rencontrent encore les vestiges des temples d’Amor, lieux antiques des compagnons, des parfaits et des templiers, des héritiers dit on de l’Egypte ancienne et des mages de pythagore, de Platon ou des druides des terres Celtiques. On peut lire en ce pays de pierres et d’histoires, des vieilles légendes de trésors enfouis, de généalogies impénétrables où résultats matériels et profession de foi se valident et s’invalident mutuellement. On y parle l’Occitan, la belle langue d’une cour lointaine, une langue de diplomate et de bardes qui sonne les accents de la gaieté et du plaisir de vivre en ménestrels ou chevaliers un compromis en ce lieu. La lumière y est claire. Tons pastel et délavés des terres ocre et rouges, virant à l’orange virant sous le chars du soir couchant.

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C’est l’heure de faire la fête, celle des retrouvailles, des trouvailles, des trouvères, troubadours d’une autre époque, la fête des fous, la fête des fées, du couscous et de la mousse. La fête malgré le vin troubles, les cailloux dans la soupe, les jeux d’énervements réciproques des nations. (JPG) Le canal du midi a quitté ses trois consœurs de la navigation ; la nationale, l’autoroute et la voie ferrée. Nous avons retrouvé des bivouacs paisibles où le fond sonore n’est pas, berceuse en Lauraguais, fond sonore en mode mécanique. Par conséquent, nous ne rêvons plus, ballotés des vents, d’être sur une péniche transportée par un camion dans un train. Le silence est maître des lieux contre la montagne noir. Le soir fait bien nuit. On ne dit pas grand-chose de tout cela. Et de peut-être ceci aussi. Qui sait ?

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Il y a de moins en moins de vignes. Pas un coteau où elles ne sont pas arrachées. Plus le vin est bon, bien qu’il coûte, moins il goutte. On se demande par où passer en fait. Nord Beziers, Nord Montpellier, ou bien par la côtes ? Nous cherchons des infos, alors si quelqu’un pourrait nous instruire ? Tout est prêt ? Nous aussi.

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